Le rôle d’un mentor

J’ai lu récemment un autre post de Fred Wilson sur le rôle des mentors, The CEO Mentor and Coach. Comme toujours, ses posts et les nombreux commentaires qui suivent sont intéressants. J’ajoute simplement une des plus belles descriptions de mentor que j’ai lues. Il s’agit de ce que Robert Noyce représentait pour Steve Jobs. Vous pourrez trouver tout le contenu dans le livre The Man Behind the Microchip de Leslie Berlin ou dans un compte-rendu qu’elle en a fait pour le Computer History Museum (fichier pdf – 6MB).

Voici donc ce qui est dit!

«Bob Noyce m’a pris sous son aile. J’étais jeune, dans ma vingtaine. Il était dans la cinquantaine. Il a essayé de me donner la configuration du terrain, de me donner un point de vue que je ne pouvais comprendre que partiellement. Vous ne pouvez pas vraiment comprendre ce qui se passe maintenant que si vous comprenez ce qui a précédé

« Quand Noyce a quitté la gestion quotidienne chez Intel en 1975, il tourna son attention vers la prochaine génération d’entrepreneurs high-tech. Voilà comment il a rencontré Jobs. » Noyce était pas attiré d’abord par le style hippie, « mais au fil du temps, ses sentiments au sujet d’Apple ont commencé à changer. Cela est dû, dans une large mesure, à Steve Jobs, qui a délibérément cherché Noyce comme mentor. (Jobs a également demandé Jerry Sanders et Andy Grove, s’il pouvait les prendre à déjeuner tous les trimestres et « utiliser votre matière grise »). « Steve apparaissait régulièrement à la maison sur sa moto » se rappelle Ann Bowers [l’épouse de Noyce] « Rapidement, ils disparaissaient dans le sous-sol, et discutaient projets. »

« Noyce répondait aux appels téléphoniques de Jobs – qui, invariablement, commençaient avec « J’ai réfléchi à ce que vous avez dit » ou « J’ai une idée » – même quand ces appels avaient lieu à minuit. À un certain moment, il confia à Bowers, « Si il appelle encore en retard, je vais le tuer », mais à chaque fois, il répondait au téléphone.

« Jobs admet que sa relation était presque plus filiale que professionnelle. « Les choses dont je me souviens de Bob sont des choses personnelles. Je me souviens qu’il m’a appris à mieux skier. Et il était très intéressé par – fasciné par – l’ordinateur personnel, et nous avons beaucoup parlé de cela. »

Une réflexion sur « Le rôle d’un mentor »

  1. Claude Florin

    En préparant notre conférence Seed night 2012 http://www.angelday.ch je me suis penché sur le bilan du club A3 Angels avec 3 ans de mentoring et de soutien fiancier à une trentaine de start-up de l’EPFL. L’exemple de Bob Noyce fournit un role model exemplaire. Nos résultats étaient certainement plus modestes mais nous sommes heureux de voir plusieurs succès émerger.

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