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Encore de l’art urbain: Space Invader à Grenoble

L’art urbain – le Street Art – est une étrange combinaison de références à l’art bien sûr, mais aussi à la sociologie, à la politique et à l’économie. C’est peut-être la raison pour laquelle je me suis intéressé au phénomène et à en parler ici, dans un blog lié aux start-up qui sont également une combinaison étrange de création, de politique sociale et d’économie. Les deux reconsidèrent le monde établi, les institutions. Le Street Art interfère avec la propriété privée et envahit des lieux, qu’il n’est pas autorisé à toucher en théorie. Le Street Art revisite le consumérisme et le capitalisme d’une manière très intéressante. Et finalement, il est devenu une partie du consumérisme, du capitalisme et le monde de l’art établi. Dans un sens, c’est exactement la même chose avec les start-up. Celles qui réussissent deviennent une partie de l’économie en place. En outre, les deux ont été initiés sans un objectif clair. L’ordinateur, l’Internet étaient presque aussi « inutiles » que l’art urbain dans leurs premières années. Dans l’image suivante, estil simple de séparer ce qui est du domaine de la publicité et de l’art?

banksy-ad

Peu importe. Je continue mes visites virtuelles et réelles des artistes de rue avec Space Invader à Grenoble en 1999. Comme vous pouvez l’imaginer, il ne reste pas grand-chose, mais il y a encore beaucoup d’images en ligne! Ci-joint ma compilation au format pdf de l’Invasion de Grenoble par Space Invader.

SI-Grenoble-Map

PS: vous pouvez trouver mes compilations de Banksy à New York, les belles mosaïques-miroir de Pully et les invasions de Lausanne, Genève, Berne, Bâle, et Tokyo avec le tag Art Urbain.

Space Invader à Tokyo

L’été n’est pas la saison des start-up, les nouvelles sont plutôt maigres, à l’exception peut-être de l’IPO de GoPro. J’utilise aussi ce blog pour parler de temps en temps d’art urbain et en particulier de Space Invader. J’ai aussi découvert qu’un moyen indirect de découvrir une ville, physiquement ou virtuellement, est de partir à la recherche de ces œuvres éphémères.

SpaceInvaderTokyo

La Japon ayant toujours été pour moi lieu d’attraction, je me suis intéressé à ce que l’Artiste y avait accompli. On trouve des dizaines de photographies en ligne, quelques cartes, J’ai donc fait mon propre travail de synthèse au format pdf (en grande partie grâce au travail de Toruteam). [D’autres exemples de fans de SI à Tokyo incluent Nalice_Malice ou True2death.]

Voici une version récente (mai 2015) de mon pdf avec plus d’information…

Il me reste à faire la découverte réelle… Dernier sujet, Invader vient de lancer son application pour smart phone, Flash Invaders. C’est peut-être ce léger argument qui me fera changer de device!

flashinvaders

Du Street Art à l’EPFL – suite et fin

Je viens de reparcourir le campus de l’EPFL et après mes premières découvertes à voir sur Du street art à l’EPFL – or not Street Art? voici la suite. Tout d’abord le résultat final de deux artistes (après vous avoir montré le work in progress).

Edgar Mueller et son site Metanamorph

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EPFL-StreetArt-EdgarMueller2

Truly Design Studio et leur site Truly Design

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EPFL-StreetArt-TDS-7

puis trois œuvres construites près de nouveau centre des congrès:

3D Joe&Max et son site 3djoeandmax
EPFL-StreetArt-3DJoeandMax1

Sylvain Meyer et ses pages web sur artnet.ch
EPFL-StreetArt-Meyer2

EPFL-StreetArt-Meyer1

Daniel Schlaepfer et son site www.dschlaepfer.com
EPFL-StreetArt-Schlaepfer1

EPFL-StreetArt-Schlaepfer2

Du street art à l’EPFL – or not Street Art?

L’EPFL organise une très jolie exposition de Street Art à l’occasion de l’inauguration de son nouveau centre des congrès. Si je pose la question « or not Street Art? » c’est parce qu’en général le street art n’est pas autorisé. Mais cela n’enlève rien au charme des oeuvres et la qualité des artistes. les lecteurs de ce blog se demanderont peut-être où est le rapport avec les start-up. Il n’y en a pas, mais j’aime ce domaine comme vous pourrez le voir en suivant le tag Art Urbain. Tout cela risque d’être éphémère., c’est un « work in progress » alors profitez des jours à venir… Voici le lien de l’exposition Art On Science.

streetart-EPFL

Leon Keer et son site Streetpainting 3D

EPFL-StreetArt-LeonKeer1

EPFL-StreetArt-LeonKeer2

EPFL-StreetArt-LeonKeer-WiP
Work in Progress…

Zebrating et son site Zebrating-Art

EPFL-StreetArt-Zebrating1

EPFL-StreetArt-Zebrating2

EPFL-StreetArt-Zebrating-WiP
Work in Progress…

Edgar Mueller et son site Metanamorph
EPFL-StreetArt-EdgarMueller-WiP
Work in Progress…

Truly Design Studio et leur site Truly Design
EPFL-StreetArt-TDS-WiP
Work in Progress…

Plus à suivre au fur à mesure de leur apparition… J’ai aussi remarqué d’autres icônes dans un style similaire, mais n’appartenant pas à l’exposition. Deux invaders…
EPFL-StreetArt-Invaders

Mon collègue Pascal qui sait tant de choses sur l’EPFL (:-)) m’a expliqué que ces jolis petits invaders furent créés pour un événement en 2010. Voici le lien Objectif Science – 2010 et la collection entière:

epfl-invaders

et quelques confrères.
EPFL-StreetArt-BC

Du vrai Street Art pour finir?
EPFL-StreetArt-graffiti

Après Banksy à New York et Invader en Suisse, voici Mirror Mosaic Man à Pully

Ce qui est fascinant avec l’Art Urbain est que vous pouvez passer totalement à côté, mais quand vous commencez à le voir, il n’arrête pas de surgir devant vos yeux. Après avoir suivi Banksy à New York, puis découvert le travail de Space Invader en Suisse (Lausanne, Genève et Berne), un collègue m’a mentionné des mosaïques de miroirs pleines de poésie à Pully. J’ai passé quelques heures dans les rues de cette ville et en effet, elles apparaissent un peu partout, dans des endroits toujours plus improbables!

DSCF0761

La beauté de la vie vient aussi de ces hasards que Paul Auster décrit si bien dans ses livres (par exemple dans La musique du hasard). Alors que je prenais une photo de l’un de ces miroirs, une voix derrière moi demanda: « Alors, vous aimez mon escargot ? » C’était « Miroir Mosaic Man ». Nous avons eu une brève conversation, je lui ai mentionné Space Invader à Lausanne et l’artiste de Pully me conseilla de contacter Pierre Corajoud qui publie de très jolis petits livres sur les promenades autour de Lausanne. Pierre Corajoud avait en effet publié un petit livret sur ​​Invaders à Lausanne. Je le remercie ici de m’avoir offert un exemplaire car malheureusement, de nombreuses oeuvres ont été détruites ou volées après sa publication et Corajoud a retiré son livre des librairies. Dommage ! J’espère que les mosaïques ne vont pas disparaître … Voici la carte des travaux que j’ai découvert.


Afficher Mirror Mosaic Man sur une carte plus grande

Voici en guise de conclusion un document pdf avec les images que j’ai pu trouver. Mais le mieux est d’aller les découvrir sur place!

GillesPandel-Pully-2020

Les Space Invaders à Berne (et dans le reste du monde: Paris, Bâle, Ravenne)

Un post très court en complément aux Space Invaders de Lausanne et de Genève.

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Les Space Invaders sont arrivés à Berne en l’an 2000 et pour les passionnés de son travail et qui sont proches de la Suisse, il est aussi allé à Bâle en 2013 et Anzère en 2014…

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Voici la carte et vous pouver aussi télécharger le pdf qui inclut tout ce que j’ai trouvé jusqu’à présent…. en attendant que je me rende sur place!

PS: je me suis rendu à Berne le 15 juin 2014. Coïncidence étrange, j’ai fini ce jour là La Vie mode d’emploi de Georges Pérec. Je me demande si son personnage de Bartlebooth n’est pas un peu à l’image du Street Art et de ses fans… J’ai donc mis à jour le pdf plus haut et voici un montage des survivants après presque 15 ans. Autre coïncidence, il y a 8 survivants sur 30 projets, soit comme les start-up dont la moitié survit après 5 ans et environ 25% après 15 ans…

Invaders-Bern-2014

PS: de temps en temps, j’ajoute des chapitres à mes découvertes de Space Invaders. Voici une synthèse essentiellement basée sur le site de l’artiste et d’autres passionnés: SpaceInvaders around the World (pdf – 8Mo)

Vous pouvez trouver d’autres données sur Lausanne, Genève, Bâle, Grenoble et Bruxelles. En septembre 2014, j’ai commencé à visiter Paris. Voici des fichiers pdf de certains arrondissements:
le 1er,
le 2ème,
le 3ème,
le 4ème,
le 5ème,
le 6ème,
le 12ème,
le 13ème,
le 14ème,
le 15ème,
le 16ème,
le 17ème
et aussi un document sur les récentes invasions: les 1000+. Ma carte de Paris suit plus loin. Vous trouverez des documents plus récents sur Invader à Paris ici.

En octobre 2014, j’ai suivi de loin l’invasion de Ravenne. Voici ce que j’ai trouvé en ligne: les Space Invaders à Ravenne.

Les Space Invaders sont aussi à Genève

Il était difficile de ne pas ajouter l’invasion de Genève par les Space Invaders après celle de Lausanne (Après Banksy à New York, Space Invader à Lausanne). Mais celle-ci est loin d’être parfaite, de nombreuses images sont manquantes et je n’ai pas pris le temps d’aller sur place.

mapgeneve

Tout de même, vous pouvez télécharger ma compilation pdf de ce que j’ai trouvé en ligne ainsi que d’une carte Google des lieux.


Afficher Space Invader Geneva sur une carte plus grande

Après Banksy à NYC, Space Invader à Lausanne

Un nouveau post qui n’a pas grand chose à voir avec mon sujet de prédilection, les start-up. Mais après avoir découvert les travaux de Banksy à New York, j’ai vu son film Exit Through the Gift Shop. Il y est question de Space-Invader, un autre « street artist », il semble apparaître brièvement dans le film. Et le lien entre toutes ces choses est que Space Invader s’est aussi produit à Lausanne où je travaille. J’ai cherché ses Invaders et le résultat est le pdf qui suit: Space Invader and Spaceramik in Lausanne (Notez qu’il s’agit d’un document assez volumineux – 24Mb)

Which-invader-in-Lausanne
Un Lausanne Invader non identifié

Je suis loin d’être original en faisant cela. Par exemple Alain Hubler avait blogué sur le sujet en 2007 et il m’a aidé à trouver le dernier lieu qui me résistait (merci!) Je dois dire que je ne connais pas grand chose au Street Art. Mais cette chasse au trésor fut amusante.

Coincidence intéressante pour moi, Xavier Delaporte a eu une jolie chronique sur France Culture: Les nouvelles façons de marcher (avec nos outils numériques). Ceci en est un nouvel exemple!

Space Invader, tout comme Banksy et de nombreaux autres artistes de rues, reste anonyme. Il a son propre site web, www.space-invaders.com. Il a aussi ses fans comme Monsieur Chat qui suit sa production à Paris et une multitude d’autres qui mettent des photographies sur la toile. Malheureusement, la majorité des oeuvres lausannoises a disparu, soit par destruction des bâtiments, soit volées et/ou remplacées par d’autres. Il y a un deuxième artiste, Spaceramik, qui a mis sa propre video sur YouTube. La photo que j’ai placée plus haut pourrait n’appartenir à aucun des deux, d’où mon qualificatif « non-identifié. »

Dernier point, le lien vers la carte Google des Invaders à Lausanne.

Afficher Invaders in Lausanne directement sur Google Maps

PS: (Le 8 férvier 2014) Pierre Corajoud et les Space Invaders
Pierre Corajoud est célèbre à Lausanne pour la publication de très jolis petits livres sur des promenades autour de Lausanne. J’ai appris par Mirror Mosaic Man qu’il avait publié un livret sur Space Invader à Lausanne. Je remercie Pierre Corajoud ici à nouveau de m’avoir offer une copie de son livre parce que, malheureusement, de nombreuses oeuvres ont été détruites ou volées après sa publication et Corajoud a retiré son livre des librairies.

SpaceInvaders-Corajoud

PS. 24 décembre 2013, une année de street art en vidéo…

Banksy à NYC

Banksyny

Un poste inhabituel, car il n’a rien à voir avec les start-up. Curieusement, un autre est lié à New York et Obama. Je mentionne de temps en temps que les entrepreneurs ont des similitudes avec les artistes quand ils veulent avoir un impact. Et l’innovation est un art, pas une science.

J’ai suivi de temps à autre le travail de Banksy à New York le mois dernier et j’ai passé le week-end à compiler ce que je pouvais trouver. N’hésitez pas à regarder le pdf, qui contient les 31 jours d’octobre de Banksy à NYC avec des photos, des cartes et des liens vers d’autres sites ainsi que ma propre carte Google de ces lieux. Vous pouvez également télécharger le diaporama Powerpoint en cliquant ici. Il lance automatiquement toutes les documents vidéos et audios (mais cela pourrait dépendre de la version ppt que vous avez le cas échéant).

Banksyny-lebret-pdf
Cliquer sur l’image pour télécharger le pdf

Et voici la carte des lieux où Banksy a œuvré.

Afficher Banksy sur une carte plus grande

PS: 1er juin 2014, une vidéo résumant la résidence de Banksy à NYC:

Soutenir les créateurs: ce que sont les capitaux-risqueurs

Si vous avez l’occasion de visiter les bureaux de la société de capital-risque Index Ventures à Genève, vous pourrez voir ce qui suit:

Je l’ai regardée d’un peu plus près, ai été autorisé à la photographier et j’ai appris que les partenaires d’Index ont quatre de ces «images», une pour chaque salle de réunion qui a les noms suivants: Frederick Terman, Ahmet Ertegun, Ernest Rutherford et Leo Castelli. Qu’est-ce que ces gens très différents ont en commun? Dans leur activité, ils étaient les meilleurs soutiens des «créateurs», des «talents» et ont contribué au succès de ceux qu’ils ont soutenus. Quelles que soient les critiques, les grands du capital-risqueurs ont aidé les entrepreneurs dans leur réussite.

Je fus étonné de découvrir tout cela la même semaine que la publication de mon post sur le Cygne Noir. En particulier, j’ai cité Taleb quand il parle de la création: « Les activités intellectuelles, scientifiques et artistiques appartiennent à la province de l’Extremistan. Je suis toujours à la recherche d’un contre-exemple simple, une activité non-terne qui appartient au Mediocristan. » et plus loin « Vous devez voir que les investisseurs vivent mieux que les entrepreneurs, mais aussi que les éditeurs vivent mieux que les auteurs, les agents vivent mieux que les artistes, et la science se débrouille mieux que les scientifiques. » [Je peux ajouter que les chercheurs d’or font moins d’argent que les gens qui leur ont vendu des pics et des pelles.] Cela n’est pas entièrement vrai, il faut sans doute ajouter «en moyenne».

Ce n’est pas la première fois que je vois des connections établies entre scientifiques, entrepreneurs et innovateurs et artistes. Je suis convaincu des similitudes. C’était la deuxième fois seulement que je voyais un lien établi entre des mentors universitaires, éditeurs, marchands d’art et capital-risqueurs. Intéressant… je crois.

PS: si vous cliquez pour agrandir la photo, vous reconnaîtrez sans doute les illustrations, et pourrez lire les noms de start-up célèbres, Adobe, Apple, Cisco, Google, Hewlett-Packard, Intel, Oracle, Yahoo et chose probablement moins connue la devise de l’Université de Stanford «Die Luft der Freiheit weht». Je l’avais utilisée comme introduction au chapitre 2 de mon livre sur les start-up de Stanford.