Archives mensuelles : août 2018

Conseils aux jeunes (et aux plus vieux) par Jack Ma, le fondateur de Alibaba

Merci à mes chers collègues de m’avoir mentionné cette interview émouvante et inspirante de Jack Ma, le fondateur d’Alibaba. Il conseille des personnes de tout âge sur le travail et l’entrepreneuriat.

Si vous avez 25 ans, ne vous inquiétez pas, toute erreur est profit.

Avant 20 ans, soyez un bon élève.
Avant 30 ans, suivez quelqu’un. Allez dans une petite entreprise, vous apprenez la passion, vous apprenez à rêver. Ce n’est pas l’entreprise où vous allez qui compte, c’est le boss que vous suivez.
Entre 30 et 40 ans, travaillez pour vous-même. Il est temps d’être entrepreneur.
Entre 40 et 50 ans, faites ce que vous faites bien. Il est trop tard pour faire quelque chose de nouveau.
Lorsque vous avez entre 50 et 60 ans, travaillez pour les jeunes.
Lorsque vous avez plus de 60 ans, passez du temps pour vous-même. Allez à la plage!

Mais quand vous avez 25 ans, faites assez d’erreurs. Vous tombez, vous vous relevez, vous tombez, vous vous relevez.

Aaron Swartz – L’idéaliste

Comme beaucoup d’entre vous probablement, j’avais entendu parler d’Aaron Swartz qui s’est suicidé en janvier 2013 à l’âge de 26 ans après avoir été poursuivi pour fraude informatique. Alors quand on m’a conseillé de lire The Idealist, je n’ai pas hésité beaucoup avant de l’acheter.

Le livre est divisé en deux parties: un historique des droits d’auteur aux États-Unis depuis le début du XIXe siècle et l’histoire d’Aaron Swartz lui-même. Dans la première partie, l’auteur, Justin Peters, montre la complexité de l’un des piliers de la propriété intellectuelle. Vous poulez lire mes articles précédents sur le sujet avec l’étiquette #propriété-intellectuelle et en particulier le travail approfondi de Boldrin et Levine Contre les monopoles intellectuels. Je mentionnerai seulement un court paragraphe, page 46, du livre de Peters: Mais dans l’Amérique du dix-neuvième siècle, le concept de propriété intellectuelle n’était pas encore sacro-saint – et les intérêts des lecteurs n’étaient pas inextricablement liés à ceux des auteurs. Dans les chambres du Congrès, les législateurs se demandaient ouvertement si le droit d’auteur international constituait une taxe sur le savoir et comparait la propriété littéraire au monopole industriel.


© The Dusty Rebel

Quant à Aaron Swartz, Trois ans après [sa] mort, son histoire est encore présente dans l’esprit de beaucoup de gens. Une grande fresque murale de son visage, placée à côté des mots RIP AARON SWARTZ, orne le côté d’un immeuble à Brooklyn. […] Chaque année, autour de son anniversaire, les amis et les admirateurs de Swartz dans le monde entier organisent une série de « hackatons » qui ont pour but de stimuler les projets sociaux que Swartz chérissait. [Page 14]