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Conseils aux jeunes (et aux plus vieux) par Jack Ma, le fondateur de Alibaba

Merci à mes chers collègues de m’avoir mentionné cette interview émouvante et inspirante de Jack Ma, le fondateur d’Alibaba. Il conseille des personnes de tout âge sur le travail et l’entrepreneuriat.

Si vous avez 25 ans, ne vous inquiétez pas, toute erreur est profit.

Avant 20 ans, soyez un bon élève.
Avant 30 ans, suivez quelqu’un. Allez dans une petite entreprise, vous apprenez la passion, vous apprenez à rêver. Ce n’est pas l’entreprise où vous allez qui compte, c’est le boss que vous suivez.
Entre 30 et 40 ans, travaillez pour vous-même. Il est temps d’être entrepreneur.
Entre 40 et 50 ans, faites ce que vous faites bien. Il est trop tard pour faire quelque chose de nouveau.
Lorsque vous avez entre 50 et 60 ans, travaillez pour les jeunes.
Lorsque vous avez plus de 60 ans, passez du temps pour vous-même. Allez à la plage!

Mais quand vous avez 25 ans, faites assez d’erreurs. Vous tombez, vous vous relevez, vous tombez, vous vous relevez.

Le rôle d’un mentor

J’ai lu récemment un autre post de Fred Wilson sur le rôle des mentors, The CEO Mentor and Coach. Comme toujours, ses posts et les nombreux commentaires qui suivent sont intéressants. J’ajoute simplement une des plus belles descriptions de mentor que j’ai lues. Il s’agit de ce que Robert Noyce représentait pour Steve Jobs. Vous pourrez trouver tout le contenu dans le livre The Man Behind the Microchip de Leslie Berlin ou dans un compte-rendu qu’elle en a fait pour le Computer History Museum (fichier pdf – 6MB).

Voici donc ce qui est dit!

«Bob Noyce m’a pris sous son aile. J’étais jeune, dans ma vingtaine. Il était dans la cinquantaine. Il a essayé de me donner la configuration du terrain, de me donner un point de vue que je ne pouvais comprendre que partiellement. Vous ne pouvez pas vraiment comprendre ce qui se passe maintenant que si vous comprenez ce qui a précédé

« Quand Noyce a quitté la gestion quotidienne chez Intel en 1975, il tourna son attention vers la prochaine génération d’entrepreneurs high-tech. Voilà comment il a rencontré Jobs. » Noyce était pas attiré d’abord par le style hippie, « mais au fil du temps, ses sentiments au sujet d’Apple ont commencé à changer. Cela est dû, dans une large mesure, à Steve Jobs, qui a délibérément cherché Noyce comme mentor. (Jobs a également demandé Jerry Sanders et Andy Grove, s’il pouvait les prendre à déjeuner tous les trimestres et « utiliser votre matière grise »). « Steve apparaissait régulièrement à la maison sur sa moto » se rappelle Ann Bowers [l’épouse de Noyce] « Rapidement, ils disparaissaient dans le sous-sol, et discutaient projets. »

« Noyce répondait aux appels téléphoniques de Jobs – qui, invariablement, commençaient avec « J’ai réfléchi à ce que vous avez dit » ou « J’ai une idée » – même quand ces appels avaient lieu à minuit. À un certain moment, il confia à Bowers, « Si il appelle encore en retard, je vais le tuer », mais à chaque fois, il répondait au téléphone.

« Jobs admet que sa relation était presque plus filiale que professionnelle. « Les choses dont je me souviens de Bob sont des choses personnelles. Je me souviens qu’il m’a appris à mieux skier. Et il était très intéressé par – fasciné par – l’ordinateur personnel, et nous avons beaucoup parlé de cela. »

La Suède et les start-up

Comme je l’ai indiqué dans un post récent, j’ai fait un bref voyage en Suède où j’ai découvert quelques éléments de la scène suédoise des start-up. J’y étais invité par Anders Gezelius dont le parcours est très intéressant: diplômé de KTH (Stockholm) et d’un MBA de Wharton, il a travaillé en Californie pour Intel puis a créé une start-up de logiciel de comptabilité. Après l’avoir vendue, il est retourné en Suède. Il y anime Mentor4Research et Coach & Capital.

Voici les deux présentations que j’ai eu l’occasion de faire pour:
– Stockholm Innovation & Growth: why do start-ups succeed or fail?
– Mentor4research: What we may still learn from Silicon Valley

Une des leçons que j’ai tirée aussi bien de ce voyage que de celui que j’ai aussi fait à Boston (cf le venture mentoring service du MIT), c’est que la combinaison de mentor et d’investisseur (business angel) pourrait devenir de plus en plus critique. Les deux sont nécessaires. Les mentors sont des amis des entrepreneurs et donnent des conseils basés sur leur expérience. Ils peuvent aussi devenir des business angels qui investissent très tôt dans le développement de la start-up.

Une des plus belles illustrations d’un mentor et d’un entrepreneur est la rencontre de Steve Jobs et Robert Noyce aux débuts d’Apple: