Peter Thiel – de zéro à un

Je lis en ce moment le Zero One de Peter Thiel. Et après une compilation de ses notes de classe de l’année dernière, voici quelques remarques additionnelles. Son livre est aussi bon que ses notes, mais certains lecteurs seront peut-être perplexes. Ce n’est pas un livre sur la façon de faire sa start-up. (Pour cela, il faut lire Horowitz ou Blank) « Ce livre ne propose pas de formule pour le succès. Le paradoxe de l’enseignement de l’entrepreneuriat est qu’une telle formule nécessairement ne peut pas exister; parce que chaque innovation est nouvelle et unique, aucune autorité ne peut prescrire en termes concrets comment être innovant. En effet, la seule ressemblance que j’ai remarquée est que les gens qui réussissent créent de la valeur dans des endroits inattendus, et ils le font en revenant aux premiers principes des affaires et non pas avec des formules ». [Page 2]

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Thiel est un fervent partisan des réalisations exceptionnelles, dans l’innovation, comme dans l’art ou la science. « Les entrepreneurs qui sont attachés à la Silicon Valley ont appris quatre grandes leçons de l’effondrement des entreprises dot-com, leçons qui guident encore la réflexion aujourd’hui:
1. Faites des progrès incrémentaux
2. Dépensez peu et soyez souple
3. Faites mieux que la concurrence
4. Mettez l’accent sur les produits, pas sur les ventes.
Ces leçons sont devenus le dogme dans le monde des start-up. (…) Et pourtant, les principes suivants et contraires sont probablement plus corrects:
1. Il vaut mieux prendre des risques en faisant preuve d’audace que rester dans la trivialité
2. Un mauvais plan est mieux que pas de plan
3. Les marchés concurrentiels détruisent les bénéfices
4. L’important est de vendre, tout autant que le produi
t ».

[Pages 20-21]

Il y a un point où je suis en désaccord avec Thiel. Bien que je tende à être convaincu par l’argument selon lequel le monopole est bon et la concurrence est mauvaise – lisez Thiel avec attention pour la subtilité de ses arguments) – je ne pense pas qu’il ait raison quand il écrit [Page 33]: « Le monopole permet le progrès parce que la promesse d’années, voire de décennies de bénéfices monopolistiques fournit une puissante incitation à innover ». Je préfère Levine et Boldrin. Par contre je crois que les joueurs établis sont déplacés par de nouveaux acteurs – pas des concurrents – qui innovent lorsque les champions devenus dinosaures cessent d’être créatifs.

Thiel ne croit pas en la chance. « Vous n’êtes pas un billet de loterie » et je suis d’accord que vous pouvez réduire l’incertitude en planifiant soigneusement et probablement en s’adaptant aussi. Il cite tout de même [Page 59] Buffett qui se considère comme « un membre du club du sperme chanceux et un gagnant de la loterie ovarienne ». Il cite aussi Bezos avec son « alignement planétaire incroyable » (qui n’a pas beaucoup à voir avec la chance d’ailleurs). Pour Thiel, le succès n’est jamais accidentel.

J’aime aussi son passage sur les fondateurs: « Les mauvaises décisions prises dès le début – si vous choisissez les mauvais partenaires ou si vous embauchez les mauvaises personnes, par exemple – sont très difficiles à corriger après coup. Il faut parfois être proche de la faillite avant que quelqu’un n’essaye de les corriger. En tant que fondateur, votre tâche principale est de prendre les bonnes premières décisions, parce que vous ne pouvez pas construire une grande entreprise sur une base erronée. Lorsque vous commencez quelque chose, la première et la plus importante décision que vous prenez est avec qui vous commencez. Le choix d’un co-fondateur est comme se marier, et les conflits entre fondateurs sont laids comme le divorce. L’optimisme est de mise au début de toute relation. Il est peu romantique de penser sobrement à ce qui pourrait aller mal si bien que personne ne le fait. Mais si les fondateurs développent des différences incompatibles, l’entreprise devient la victime. » [Page 108].

Je vais terminer pour le moment avec le sujet de la vente: « Dans l’ingénierie, une solution fonctionne ou échoue. [La vente est d’une nature différente]. Les ingénieurs voient la vente comme triviale pour ne pas dire fondamentalement malhonnête. Ils savent que leur travail est difficile si bien que quand ils regardent les vendeurs riant au téléphone avec un client ou passer deux heures à déjeuner, ils soupçonnent qu’aucun travail réel n’est fait. Une chose est sûre, on surestime la difficulté relative de la science et de l’ingénierie, car les défis de ces domaines sont évidents. Ce que les nerds ignorent, c’est qu’il faut travailler dur pour que la vente paraîsse facile. La vente est cachée. Tous les vendeurs sont des acteurs: leur priorité est la persuasion, pas la sincérité. Voilà pourquoi le mot «vendeur» peut être une insulte et le concessionnaire de voitures d’occasion est notre archétype du flou. Mais nous réagissons négativement face aux vendeurs maladroits et trop visibles – c’est à dire les mauvais vendeurs. Il y a un large éventail de type de vente: il y a beaucoup de degrés entre les novices, les experts et les maîtres. […] Comme un acteur, le vendeux est meilleur lorsqu’il est masqué. Cela explique pourquoi presque tous ceux dont le travail est dans le domaine à la distribution – qu’ils soient dans la vente, le marketing ou la publicité – ont un titre qui n’a rien à voir avec ces choses: chargé de grand compte, développemnt d’affaires, mais aussi banquier d’affaires ou politicien. Il y a une raison pour ces re-descriptions: aucun de nous ne veut avoir conscience que l’on nous vend. […] Le Graal de l’ingénieur est un produit si bon « qu’il se vend de lui-même ». Mais toute personne qui dirait cela d’un produit réel ment: soit il délire (il se ment à lui-même) ou il vend quelque chose (en se contredisant). […] Il est préférable de penser à la distribution comme quelque chose d’essentiel à la conception même de votre produit. Si vous avez inventé quelque chose de nouveau, mais que vous n’avez pas inventé un moyen efficace de le vendre, vous avez une mauvaise affaire. Peu importe la qualité du produit. » [Pages 128-130] Et si vous ne l’aimez pas dit de cette façon, regardez l’épisode 15 du Silicon Valley de HBO. Je reviendrai peut-être avec plus de commentaires quand j’en aurai fini avec ce grand livre.

Street Art, Space Invaders et les miroirs de Pully

Ces dernières semaines ont été plutôt riches pour moi question Art Urbain – Street Art. D’abord, j’ai trouvé un beau miroir mosaïque à Pully. J’en suis maintenant à plus de 40 lieux avec environ 50 mosaïques.

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Ensuite, j’ai accidentellement trouvé deux Space Invaders à Tokyo. J’ai fini de compiler les Space Invaders de Tokyo et j’ai des images quasiment pour toutes les 138 oeuvres déposées dans la capitale japonaise.

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Enfin, j’ai achevé ce pari fou de répertorier tous les Space Invaders parisiens et je pense qu’il y en a eu 1139 jusqu’à présent (mai 2015). Fou mais amusant … vous pouvez trouver ma compilation complète dans mon article sur les Space Invaders à Paris.

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Le Silicon Valley de HBO – épisode 15: seul compte le business, idiot!

Je pourrais à nouveau citer Peter Thiel « seuls comptent les clients! », mais je svais bientôt revenir sur Thiel. Vous en apprendrez autant sur le sujet dans l’épisode 15. Vous pourrez également (re)découvrir quelques-unes des mauvaises habitudes de la Silicon Valley: « Messieurs, membres du conseil d’administration de Hooli… et Madame, »
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et d’apprendre à nouveau à propos de l’échec.
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Dans la Silicon Valley, « l’échec est ce qui précède la grandeur ». Vous pourrez également en apprendre un peu plus sur les anciens milliardaires et le type de portes de voiture qu’ils ont ou qu’ils n’ont pas.

La seule chose que je dois ajouter: la concurrence se rapproche dangereusement.

Le Silicon Valley de HBO – épisode 14: « David contre Goliath » n’est pas un mythe dans la Silicon Valley …

La guerre est proche. Entre le Nucleus de Hooli et la technologie de compression de Pied Piper. Et les grandes entreprises avec d’énormes ressources ne délivrent pas nécessairement, même si elles sont intimidantes.
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Nos héros sont toujours en train de construire leur entreprise. Ils font leur analyse SWOT…
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Et bien toutes les activités peuvent avoir des imprévus…
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et des conséquences désagréables… un troisième combattant entre David et Goliath?
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Andreessen Horowitz : extrapoler l’avenir

J’ai déjà écrit sur Andreessen Horowitz (a16z pour ses amis) dans des messages précédents. J’ai d’abord été très impressionné par le livre de Horowitz, The Hard Thing About Hard Things et deuxièmement, la société de capital risque est proche de Peter Thiel (Voir Quand Peter Thiel parle des start-up – partie 4: et les clients?). J’ai aussi publié des données sur Netscape.

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Marc Andreesseen – Photographie de Joe Pugliese – The New Yorker.

J’ai aussi déjà mentionné à quel point j’ai été impressionné par quelques articles publiés par le New Yorker, et je me demande encore pourquoi je ne suis pas abonné. Je viens de terminer la lecture de Tomorrow’s Advance Man – Marc Andreessen’s plan to win the future de Tad Friend. Encore une fois une analyse longue, profonde et passionnante. Quand je l’ai imprimée, j’avais un document de 25 pages. Mais cela vaut la peine de le lire; promis!

J’ai lu un autre article sur Andresseen Horowitz, qui est aussi intéressant, même si moins profond: Andreessen Horowitz, Deal Maker to the Stars of Silicon Valley du New York Times. Les deux articles essaient de montrer que A16Z est peut être en train de changer la Silicon Valley et le monde du capital de risque (ou qu’ils créent une autre bulle et disparaîtra quand elle éclatera)

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Marc Andreesseen – Robert Galbraith / Reuters pour le New York Times.

Je vous encourage vraiment à lire les 25 pages, mais voici quelques courts extraits:

Le capital-risque est devenu un métier ici quand un investisseur nommé Arthur Rok a financé Intel, en 1968. Un des co-fondateurs d’Intel, Gordon Moore, a inventé l’expression « capital vautour » parce les VCs peuvent vous décortiquer. Des millionnaires en semi-retraite qui arrivent systématiquement en retard aux réunions, prennent la moitié de votre entreprise et vous remplacent par un PDG de leur choix, si vous étes chanceux. Mais les VCs peuvent également permettre votre passage à postérité. L’imprimatur de l’investissement des meilleurs VCs est si puissant que les entrepreneurs acceptent souvent une valorisation vingt-cinq pour cent inférieure pour l’obtenir. Patrick Collison, un co-fondateur de la société de paiement en ligne, Stripe, dit que obtenir l’argent de Sequoia, Peter Thiel et a16z « était un signal qui n’a pas été manqué par les banques avec lesquelles nous voulions travailler. » Et d’ajouter en riant que l’évaluation du prochain tour de financement – « pour une entreprise à ses débuts, créée par des entrepreneurs sans expérience et qui avaient très peu de clients » – fut d’une centaine de millions de dollars. Stewart Butterfield, co-fondateur de l’application de messagerie Slack, m’a dit: « Il est difficile de surestimer combien compte la perception de la qualité du VC qui vous soutient – à savoir le signal qu’il envoie à d’autres VCs, aux employés potentiels, aux clients, à la presse tech. C’est comme un diplôme des meilleures universités. »

[…] Le jeu dans la Silicon Valley, alors qu’elle reste une région de Californie, n’est pas de faire preuve d’intelligence féroce ou de thèses anti-conformistes: tout le monde peut le faire. Ce n’est même pas la quête de la richesse: tout le monde peut devenir milliardaire juste en cotoyant Mark Zuckerberg. Ce qui compte est la prescience. Et ensuite d’enlever tout obstacle à la clarté féroce de votre vision: establishment, règlements, habitudes, et même les gens. Pouvez-vous non seulement voir l’avenir, mais le convoquer?

[…] La plupart des entreprises de capital-risque fonctionnent comme une guilde; chaque partenaire travaille avec ses propres entreprises, et une petite équipe est partagée pour l’aide au développement de l’entreprise et le recrutement. A16Z a introduit un nouveau modèle. Ses partenaires touchent environ trois cents mille dollars par an, beaucoup moins que la norme d’au moins un million de dollars dans cette industrie, et ces économies paient soixante-cinq spécialistes du talent managérial, du talent high-tech, du développement du marché, du développement de l’entreprise et de la commercialisation. A16Z maintient un réseau de vingt mille contacts et invite chaque année deux mille sociétés établies à son centre de direction managériale pour rencontrer ses startups (ce qui a produit un pipeline de transactions d’une valeur de trois milliards de dollars). Andreessen m’a dit, « Nous donnons à nos fondateurs la superpuissance du réseautage, en hyper-accélérant quelqu’un en un PDG entièrement fonctionnel en cinq ans. »

[…] A16Z a été conçue non seulement pour réussir, mais aussi rendre à ses investisseurs: elle corrigera les torts qu’Andreessen et Horowitz ont connu en tant qu’entrepreneurs. La plupart de ceux-ci, dans leur récit, provenaient de Benchmark Capital, le VC qui a financé Loudcloud et qui a récemment conclu les premiers tours de financement de Uber et Snapchat – une boutique de cinq partenaire sans aucun spécialiste en back-office pour fournir les services auxquels ils avaient aspiraient. « Nous avons toujours été l’anti-Benchmark, » m’a dit Horowitz. « Notre conception était de ne pas faire ce qu’ils ont fait. » Horowitz est toujours en colère que l’un des partenaires lui ait demandé, en face de ses co-fondateurs: « Quand allez-vous pour recruter un vrai PDG? » Et ce VC connu de Benchmark, Bill Gurley, un géant de deux mètres, un géant au franc-parler avec une grande popularité sur Twitter, conseilla aussi à Horowitz de se débarrasser d’Andreessen et de son investissement de six millions de dollars. Andreessen a dit, « je ne peux pas le supporter. Si vous avez vu Seinfeld, Bill Gurley est mon Newman, la bête noire de Jerry ».

Il est temps de lire la suite, non?

Le Silicon Valley de HBO – épisode 13 : un stress d’enfer

Maintenant que les affaires sérieuses commencent, le niveau de stress augmente …
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à ce niveau
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Il est aussi temps de déménager…
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vers de vrais bureaux
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ou bien?
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Vous pourrez également vérifier que la Silicon Valley n’est pas que logiciel ou applications web et mobiles …
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même si je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, si pas pour nous …
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du moins pour nos héros.
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Le Silicon Valley de HBO – épisode 12 : bâtir une entreprise.

Maintenant qu’ils ont de l’argent, nos héros doivent le dépenser. Vont-ils suivre la structure d’équipe de l’épisode 1 lors de l’embauche: « Il y a le grand blanc dégingandé, l’asiatique petit et maigre, le gros à la queue de cheval, un gars pleins de poils au visage, et un indien. » Pas si clair que cela à voir les premiers interviewés.
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Alors que PiedPiper embauche, Hooli élabore des stratégies et tout le monde sait que dans la Silicon Valley, le mérite compte avant tout.
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Vous découvrirez sans doute le club des « 3 virgules »! Et l’importance de résoudre les tensions naissantes dans une équipe.
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Biocartis, la start-up à succès (presque) suisse.

Biocartis aurait pu être une réussite suisse, mais la société est maintenant basée en Belgique. Probablement pas une décision des investisseurs (ce à quoi on pense en général quand une start-up déménage), mais plutôt de l’équipe de management. Un des fondateurs est belge et c’est un entrepreneur en série impressionnant: Rudi Pauwels. Voici ce que vous pouvez lire dans le document IPO:

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Pourtant les chiffres sont intéressants. La société a levé plus de €200M avant son introduction en bourse de €100M cette semaine. Malgré ces énormes montants, les fondateurs ont gardé environ 5% de la société. Son prospectus d’IPO est disponible sur le site Web de la société. Elle a signé des accords avec Philips, Hitachi, Biomérieux, Abbott, Janssen et Johnson & Johnson et compte Debiopharm, basée en Suisse, parmi ses actionnaires. Voici mon tableau de capitalisation habituel:

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(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Le Silicon Valley de HBO – épisode 11: vendre ou mourir – ou bien?

Je dois admettre que l’épisode 10 était plein de … – Je n’ai jamais vu un VC voler des idées ni une grande société poursuivre une start-up. Mais malgré tout SV est amusant. Ainsi, lorsque vous avez le choix entre vendre et mourir, devez-vous choisir?
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ou peut-être pas…
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– « Vous devriez poursuivre vos rêves, et non pas être après l’argent, les valorisations ou les biens matériels, mais le bien de l’humanité ».
– « Facile à dire quand on est milliardaire »
– « Les milliardaires sont aussi des êtres humains … »
Et voici que SV utilise l’étrange épisode (réel) de Tom Perkins.
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« Ne faites pas ce que vous devriez faire. Fais ce que tu veux! »
(Mais notre héros ne est pas très doué avec de la nourriture japonaise, ou est-il souligné?).
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Écoutons Monica (en fait lisez-la ici!): « Chaque entreprise qui a réussi peut regarder en arrière, vers un moment décisif à ses débuts, où elle serait morte, s’il n’y avait eu le courage et la ténacité et peut-être la folie d’une personne visionnaire qui a tout mis en jeu, même si cela semblait être une énorme erreur à l’époque, un moment où tous les indicateurs et les chiffres ne signifient rien; il s’ agissait que d’émotion, et de foi, rationnelle ou irrationnelle et je pense, j’espère, que je pourrais faire de même. »
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Mais la guerre est proche!
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Le Silicon Valley de HBO – épisode 10: ne dépensez pas l’argent que vous n’avez pas (encore)

Il y a quelque chose de bien connu et en même temps peu connu dans le monde des start-up: un accord n’est jamais garanti tant que l’argent n’est sur votre compte en banque. Nos héros vont l’apprendre à leur dépends. Maintenant, ils sont moins arrogants avec les VCs…

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mais alors quid du risque de se faire voler des idées lors de la due diligence…?

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et quant au coût des litiges en propriété intellectuelle. Je vous laisse le découvrir …

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