Un cas école de Start-Up (même loin de la Silicon Valley)

J’ai découvert l’existence d’Isilon hier. Cela montre à quel point je suis de plus en plus déconnecté de ce monde des start-up :-(. Isilon était financée par Atlas et Sequoia entre autres avant d’entrer en bourse en décembre 2006. Elle vient d’être achetée par EMC pour $2.2B!

Fred Destin mentionne Isilon dans son blog, vous y trouverez plus d’information. Ce que j’ai fait depuis hier, c’est d’étudier les chiffres de la société depuis sa fondation en 2001. Voici tout d’abord l’évolution de ses revenus et de sa valeur en bourse.

Ce ne fut donc pas un long fleuve tranquille. Après l’entrée en bourse (IPO), la société n’a pas tenu ses promesses si bien que la valeur en bourse plongea avant de repartir à la hausse (même si les investisseurs ont toujours connu un joli multiple sur leur argent). Mais il aura fallu attendre l’acquisition par EMC pour rendre les employés et les investisseurs particulièrement heureux. Destin indique que Atlas aura fait un multiple de 22 sur son investissement.

Ce qui est pour moi (et je l’espère pour vous aussi) d’intérêt particulièrement est la structure actionnariale qui est décrite dans le tableau qui suit. Il vous faudra cliquer sur le tableau pour en lire les détails. (Si vous souhaitez avoir le fichier excel qui lui est lié, demandez moi…)

Ce que le document d’entrée ne bourse ne dit pas est aussi intéressant que les informations fournies:
– il n’y a pas grand chose sur les deux premiers tours (series A et B). On ne peut distinguer les investissements de Atlas, Sequoia et Madrona. On pourrait sans doute affiner les choses quand on sait que Sequoia n’investit que dans le series B et que les acteurs gardent un général un droit d’investir au pro-rata de leur 1er investissement.
– Paul Mikesell, un des deux fondateurs, n’est mentionné nulle part si bien que je n’ai aucune donnée sur sa situation. Dommage…

Enfin, Isilon n’est pas issue de la Silicon Valley, mais de Seattle. Je rapproche ce fait d’un post récent de Bill Curley, intitulé Silicon Valley IPO’s anxiety. Bien que la Silicon Valley reste un « berceau d’innovation » pour ne pas dire le point central de l’innovation, son ratio d’IPO y est plus faible que dans le reste des Etats Unis. Curley apporte quelques explications.

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