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Peter Thiel – De zéro à un (2ème partie)

Je viens de terminer Zero to One et voici quelques commentaires de plus, moins sur l’esprit d’entreprise que sur les questions sociétales. Quelle que soit la réputation controversée de Thiel dans la Silicon Valley comme possible Libertairarien, il y a quelques sujets qu’il aborde de façon très convaincante. Il n’est pas un pur Contrarien. Il est en désaccord avec certaines modes grand public d’une manière très sérieuse. Voici quelques exemples:

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– La machine ne remplacera pas l’humanité
Oui, les ordinateurs ont fait des progrès impressionnants ces dernières décennies, mais pas au point de remplacer l’humanité. Il montre de manière très convaincante à travers les cas de Paypal et Palantir [pages 144-148] que les ordinateurs ne peuvent pas résoudre les problèmes difficiles de manière automatique, mais ce ne sont que des compléments (excellents et critiques) aux êtres humains. Même l’expérience faite par Google de reconnaître les chats « semble impressionnante – jusqu’à ce que vous vous souveniez que un enfant de quatre ans peut le faire parfaitement » [Page 143]. Il termine son chapitre sur l’homme et la machine de cette façon: « Mais même si l’Intelligence Artificielle forte est une possibilité réelle plutôt qu’un impondérable mystère, elle ne se produira pas de sitôt: le remplacement par les ordinateurs est un souci pour le 22ème siècle. Les craintes indéterminées de l’avenir ne doivent pas nous empêcher de faire des plans précis aujourd’hui. Les Luddites prétendent que nous ne devrions pas construire d’ordinateurs qui pourraient remplacer un jour les humains; les futuristes fous soutiennent que nous le devrions. Ces deux positions sont mutuellement incompatibles, mais elles ne sont pas exhaustives: il y a de la place entre les deux pour les gens sains d’esprit pour construire un monde bien meilleur dans les décennies à venir. Quand nous trouverons de nouvelles façons d’utiliser les ordinateurs, ils ne seront pas seulement utiles à mieux faire le genre de choses que les gens font déjà: ils nous aideront à faire ce qui était inimaginable auparavant » [pages 150-151]. Vous ne serez pas surpris que je préfère cela aux vues de Kurzweil.

– Le cleantech était une bulle et cela était évident dès le 1er jour.
J’ai été depuis le début intrigué par la mode greentech / cleantech. Pourquoi les gens se sont-ils tellement excités à propos de la promesse de résoudre un problème important lorsque nous ne disposions pas de solution? Thiel est beaucoup plus dur que moi. D’abord, il montre à l’évidence: c’était une bulle.

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Puis il analyse cette industrie grâce à ses arguments de « zéro à un ».
« La plupart des entreprises cleantech ont failli parce qu’elles ont négligé une ou plusieurs des sept questions auxquelles toute entreprise doit répondre:
– Ingénierie: pouvez-vous réaliser uen percée technologie de pointe à la place des améliorations progressives?
– Timing: est-ce le bon moment pour lancer votre entreprise?
– Monopole: commencez-vous avec une grande part d’un petit marché?
– Fondateurs et employés: avez-vous la bonne équipe?
– Distribution: avez-vous les moyens non seulement de créer, mais aussi de vendre votre produit?
– Durabilité: votre position dans le marché sera-t-elle défendable dans 10 et 20 ans?
– Secret: avez-vous identifié une opportunité unique que les autres n’ont pas vue?
Si vous n’avez pas de réponses à ces questions, vous allez rencontrer beaucoup de «malchance» et votre entreprise va échouer. Si vous avez les réponses à toutes les sept, vous maîtrisez votre destion et allez réussir. Même avoir la léponse à cinq ou six des questions pourrait fonctionner. Mais ce qui est frappant à propos de la bulle des cleantech était que les gens cérant des entreprises avaient zéro réponse – et cela signifiait qu’ils espéraient un miracle « 
[Page 154]. Et après les cleantech? La Fintech?

Peter Thiel – de zéro à un

Je lis en ce moment le Zero One de Peter Thiel. Et après une compilation de ses notes de classe de l’année dernière, voici quelques remarques additionnelles. Son livre est aussi bon que ses notes, mais certains lecteurs seront peut-être perplexes. Ce n’est pas un livre sur la façon de faire sa start-up. (Pour cela, il faut lire Horowitz ou Blank) « Ce livre ne propose pas de formule pour le succès. Le paradoxe de l’enseignement de l’entrepreneuriat est qu’une telle formule nécessairement ne peut pas exister; parce que chaque innovation est nouvelle et unique, aucune autorité ne peut prescrire en termes concrets comment être innovant. En effet, la seule ressemblance que j’ai remarquée est que les gens qui réussissent créent de la valeur dans des endroits inattendus, et ils le font en revenant aux premiers principes des affaires et non pas avec des formules ». [Page 2]

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Thiel est un fervent partisan des réalisations exceptionnelles, dans l’innovation, comme dans l’art ou la science. « Les entrepreneurs qui sont attachés à la Silicon Valley ont appris quatre grandes leçons de l’effondrement des entreprises dot-com, leçons qui guident encore la réflexion aujourd’hui:
1. Faites des progrès incrémentaux
2. Dépensez peu et soyez souple
3. Faites mieux que la concurrence
4. Mettez l’accent sur les produits, pas sur les ventes.
Ces leçons sont devenus le dogme dans le monde des start-up. (…) Et pourtant, les principes suivants et contraires sont probablement plus corrects:
1. Il vaut mieux prendre des risques en faisant preuve d’audace que rester dans la trivialité
2. Un mauvais plan est mieux que pas de plan
3. Les marchés concurrentiels détruisent les bénéfices
4. L’important est de vendre, tout autant que le produi
t ».

[Pages 20-21]

Il y a un point où je suis en désaccord avec Thiel. Bien que je tende à être convaincu par l’argument selon lequel le monopole est bon et la concurrence est mauvaise – lisez Thiel avec attention pour la subtilité de ses arguments) – je ne pense pas qu’il ait raison quand il écrit [Page 33]: « Le monopole permet le progrès parce que la promesse d’années, voire de décennies de bénéfices monopolistiques fournit une puissante incitation à innover ». Je préfère Levine et Boldrin. Par contre je crois que les joueurs établis sont déplacés par de nouveaux acteurs – pas des concurrents – qui innovent lorsque les champions devenus dinosaures cessent d’être créatifs.

Thiel ne croit pas en la chance. « Vous n’êtes pas un billet de loterie » et je suis d’accord que vous pouvez réduire l’incertitude en planifiant soigneusement et probablement en s’adaptant aussi. Il cite tout de même [Page 59] Buffett qui se considère comme « un membre du club du sperme chanceux et un gagnant de la loterie ovarienne ». Il cite aussi Bezos avec son « alignement planétaire incroyable » (qui n’a pas beaucoup à voir avec la chance d’ailleurs). Pour Thiel, le succès n’est jamais accidentel.

J’aime aussi son passage sur les fondateurs: « Les mauvaises décisions prises dès le début – si vous choisissez les mauvais partenaires ou si vous embauchez les mauvaises personnes, par exemple – sont très difficiles à corriger après coup. Il faut parfois être proche de la faillite avant que quelqu’un n’essaye de les corriger. En tant que fondateur, votre tâche principale est de prendre les bonnes premières décisions, parce que vous ne pouvez pas construire une grande entreprise sur une base erronée. Lorsque vous commencez quelque chose, la première et la plus importante décision que vous prenez est avec qui vous commencez. Le choix d’un co-fondateur est comme se marier, et les conflits entre fondateurs sont laids comme le divorce. L’optimisme est de mise au début de toute relation. Il est peu romantique de penser sobrement à ce qui pourrait aller mal si bien que personne ne le fait. Mais si les fondateurs développent des différences incompatibles, l’entreprise devient la victime. » [Page 108].

Je vais terminer pour le moment avec le sujet de la vente: « Dans l’ingénierie, une solution fonctionne ou échoue. [La vente est d’une nature différente]. Les ingénieurs voient la vente comme triviale pour ne pas dire fondamentalement malhonnête. Ils savent que leur travail est difficile si bien que quand ils regardent les vendeurs riant au téléphone avec un client ou passer deux heures à déjeuner, ils soupçonnent qu’aucun travail réel n’est fait. Une chose est sûre, on surestime la difficulté relative de la science et de l’ingénierie, car les défis de ces domaines sont évidents. Ce que les nerds ignorent, c’est qu’il faut travailler dur pour que la vente paraîsse facile. La vente est cachée. Tous les vendeurs sont des acteurs: leur priorité est la persuasion, pas la sincérité. Voilà pourquoi le mot «vendeur» peut être une insulte et le concessionnaire de voitures d’occasion est notre archétype du flou. Mais nous réagissons négativement face aux vendeurs maladroits et trop visibles – c’est à dire les mauvais vendeurs. Il y a un large éventail de type de vente: il y a beaucoup de degrés entre les novices, les experts et les maîtres. […] Comme un acteur, le vendeux est meilleur lorsqu’il est masqué. Cela explique pourquoi presque tous ceux dont le travail est dans le domaine à la distribution – qu’ils soient dans la vente, le marketing ou la publicité – ont un titre qui n’a rien à voir avec ces choses: chargé de grand compte, développemnt d’affaires, mais aussi banquier d’affaires ou politicien. Il y a une raison pour ces re-descriptions: aucun de nous ne veut avoir conscience que l’on nous vend. […] Le Graal de l’ingénieur est un produit si bon « qu’il se vend de lui-même ». Mais toute personne qui dirait cela d’un produit réel ment: soit il délire (il se ment à lui-même) ou il vend quelque chose (en se contredisant). […] Il est préférable de penser à la distribution comme quelque chose d’essentiel à la conception même de votre produit. Si vous avez inventé quelque chose de nouveau, mais que vous n’avez pas inventé un moyen efficace de le vendre, vous avez une mauvaise affaire. Peu importe la qualité du produit. » [Pages 128-130] Et si vous ne l’aimez pas dit de cette façon, regardez l’épisode 15 du Silicon Valley de HBO. Je reviendrai peut-être avec plus de commentaires quand j’en aurai fini avec ce grand livre.

Street Art, Space Invaders et les miroirs de Pully

Ces dernières semaines ont été plutôt riches pour moi question Art Urbain – Street Art. D’abord, j’ai trouvé un beau miroir mosaïque à Pully. J’en suis maintenant à plus de 40 lieux avec environ 50 mosaïques.

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Ensuite, j’ai accidentellement trouvé deux Space Invaders à Tokyo. J’ai fini de compiler les Space Invaders de Tokyo et j’ai des images quasiment pour toutes les 138 oeuvres déposées dans la capitale japonaise.

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Enfin, j’ai achevé ce pari fou de répertorier tous les Space Invaders parisiens et je pense qu’il y en a eu 1139 jusqu’à présent (mai 2015). Fou mais amusant … vous pouvez trouver ma compilation complète dans mon article sur les Space Invaders à Paris.

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Le Silicon Valley de HBO – épisode 15: seul compte le business, idiot!

Je pourrais à nouveau citer Peter Thiel « seuls comptent les clients! », mais je svais bientôt revenir sur Thiel. Vous en apprendrez autant sur le sujet dans l’épisode 15. Vous pourrez également (re)découvrir quelques-unes des mauvaises habitudes de la Silicon Valley: « Messieurs, membres du conseil d’administration de Hooli… et Madame, »
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et d’apprendre à nouveau à propos de l’échec.
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Dans la Silicon Valley, « l’échec est ce qui précède la grandeur ». Vous pourrez également en apprendre un peu plus sur les anciens milliardaires et le type de portes de voiture qu’ils ont ou qu’ils n’ont pas.

La seule chose que je dois ajouter: la concurrence se rapproche dangereusement.

Le Silicon Valley de HBO – épisode 14: « David contre Goliath » n’est pas un mythe dans la Silicon Valley …

La guerre est proche. Entre le Nucleus de Hooli et la technologie de compression de Pied Piper. Et les grandes entreprises avec d’énormes ressources ne délivrent pas nécessairement, même si elles sont intimidantes.
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Nos héros sont toujours en train de construire leur entreprise. Ils font leur analyse SWOT…
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Et bien toutes les activités peuvent avoir des imprévus…
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et des conséquences désagréables… un troisième combattant entre David et Goliath?
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Le Silicon Valley de HBO – épisode 13 : un stress d’enfer

Maintenant que les affaires sérieuses commencent, le niveau de stress augmente …
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à ce niveau
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Il est aussi temps de déménager…
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vers de vrais bureaux
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ou bien?
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Vous pourrez également vérifier que la Silicon Valley n’est pas que logiciel ou applications web et mobiles …
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même si je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, si pas pour nous …
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du moins pour nos héros.
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Le Silicon Valley de HBO – épisode 12 : bâtir une entreprise.

Maintenant qu’ils ont de l’argent, nos héros doivent le dépenser. Vont-ils suivre la structure d’équipe de l’épisode 1 lors de l’embauche: « Il y a le grand blanc dégingandé, l’asiatique petit et maigre, le gros à la queue de cheval, un gars pleins de poils au visage, et un indien. » Pas si clair que cela à voir les premiers interviewés.
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Alors que PiedPiper embauche, Hooli élabore des stratégies et tout le monde sait que dans la Silicon Valley, le mérite compte avant tout.
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Vous découvrirez sans doute le club des « 3 virgules »! Et l’importance de résoudre les tensions naissantes dans une équipe.
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Le Silicon Valley de HBO – épisode 11: vendre ou mourir – ou bien?

Je dois admettre que l’épisode 10 était plein de … – Je n’ai jamais vu un VC voler des idées ni une grande société poursuivre une start-up. Mais malgré tout SV est amusant. Ainsi, lorsque vous avez le choix entre vendre et mourir, devez-vous choisir?
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ou peut-être pas…
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– « Vous devriez poursuivre vos rêves, et non pas être après l’argent, les valorisations ou les biens matériels, mais le bien de l’humanité ».
– « Facile à dire quand on est milliardaire »
– « Les milliardaires sont aussi des êtres humains … »
Et voici que SV utilise l’étrange épisode (réel) de Tom Perkins.
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« Ne faites pas ce que vous devriez faire. Fais ce que tu veux! »
(Mais notre héros ne est pas très doué avec de la nourriture japonaise, ou est-il souligné?).
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Écoutons Monica (en fait lisez-la ici!): « Chaque entreprise qui a réussi peut regarder en arrière, vers un moment décisif à ses débuts, où elle serait morte, s’il n’y avait eu le courage et la ténacité et peut-être la folie d’une personne visionnaire qui a tout mis en jeu, même si cela semblait être une énorme erreur à l’époque, un moment où tous les indicateurs et les chiffres ne signifient rien; il s’ agissait que d’émotion, et de foi, rationnelle ou irrationnelle et je pense, j’espère, que je pourrais faire de même. »
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Mais la guerre est proche!
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Le Silicon Valley de HBO – épisode 10: ne dépensez pas l’argent que vous n’avez pas (encore)

Il y a quelque chose de bien connu et en même temps peu connu dans le monde des start-up: un accord n’est jamais garanti tant que l’argent n’est sur votre compte en banque. Nos héros vont l’apprendre à leur dépends. Maintenant, ils sont moins arrogants avec les VCs…

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mais alors quid du risque de se faire voler des idées lors de la due diligence…?

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et quant au coût des litiges en propriété intellectuelle. Je vous laisse le découvrir …

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Quand Samwer n’était pas encore Samwer et écrivait un livre – bien avant Rocket Internet et ses clones

Je ne connaissais pas bien l’itinéraire des frères Samwer au delà des noms qui leur sont associés: Alando, Jamba, le European Founders Fund, Zalando et Rocket Internet. J’ai donc été surpris de me voir signalé (merci Kevin!) un livre écrit par Oliver l’ainé des trois frères: America’s Most Successful Startups.

America's Most Successful Startups: a thesis by Oliver Samwer and Max Finger (1998)

Même si le livre a été publié il y a plus de 15 ans, c’est un livre qui reste d’actualité, au moins sur ce que j’ai vu des 30 premières pages. Il me rappelle les conseils de Steve Blank. Juste un exemple à propos des fondateurs: La première chose dont vous devez vous assurer quand vous mettez sur pied une équipe de fondateurs est que tous les fondateurs partagent la même vision et les mêmes valeurs. Le groupe peut être hétérogène, mais les fondateurs ne peuvent pas avoir une vision différente ou un ensemble de valeurs différentes, parce qu’ils vont probablement être des partenaires pour de nombreuses années. Vous avez absolument besoin de vous assurer que les objectifs des fondateurs sont tous alignés. Tout fondateur doit être très sensible à ce que sont les objectifs des autres fondateurs. Vous devez les connaître et tenter de les intégrer, parce que sinon vous aurez des gens qui dès le premier jour iront dans des directions fondamentalement différentes. Ce n’est que si vous avez une équipe de gens vraiment bien ensemble, qui partagent la même vision, et travaillent ensemble la main dans la main, que vous pourrez créer une base très solide pour l’entreprise. Parce que tout dans l’entreprise provient de l’équipe fondatrice et grandira à partir de cela. [Page 30]

Et encore, en ce qui concerne leurs rôles: en fonction le modèle d’affaires, une entreprise de haute technologie devrait généralement avoir au moins trois personnes clés: Il devrait y avoir un visionnaire du marché, quelqu’un qui comprend le marché, les clients et le problème de ces clients. Il doit aussi y avoir un visionnaire pour le produit ou la technologie, qui comprenne le produit et la technologie et comment elle pourrait être développée, même s’il ne comprend pas nécessairement tous les problèmes du marché. Et il doit y avoir un exécutant dans l’entreprise, parce que l’idée elle-même a une valeur zéro. C’est l’implémentation de l’idée qui compte. [Page 31]

Un autre commentaire intéressant sur le partage des actions: « Les fondateurs doivent avoir des parts égales dans la société afin qu’ils soient à tous égards des partenaires égaux. Peu importe qui a eu l’idée et qui a contribué à quoi dans le processus de création, les fondateurs doivent diviser la société à parts égales entre eux. Sinon certains fondateurs se sentiront comme fondateurs de second ordre, ce qui produit un grave inconvénient dès le début ce qui pourra avoir un effet négatif à l’avenir. » [Page 31]

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Marc, Oliver et Alexander Samwer

Enfin, j’ai aussi apprécié leur point de vue sur ce que vous devriez faire pendant vos études: « En outre, vous devez essayer d’acquérir des connaissances et de l’expérience sur l’entrepreneuriat Ce doit vraiment être une approche active. Vous devez vous mettre dans une position où vous vous impliquez dans des startups, vous devez aller dans les endroits où sont les entrepreneurs, vous devez aller dans des endroits où vous pouvez trouver de l’inspiration, rencontrer des gens à l’état d’esprit similaire et construire un réseau. A l’école, vous pourriez participer au concours de plan d’affaires, suivre les cours où écrire un plan d’affaires, et de prendre les modules d’entrepreneuriat. C’est là que vont les gens qui veulent le faire. […] Grâce à ces activités vous rencontrerez des partenaires et trouverez des idées par ailleurs ». [Page 28]