Vous savez que j’aime ce joli outil avec lequel j’avais joué un certain 1er avril… Voici leur nouvelle application!
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Bon… qui suis-je pour être capable de prédire l’avenir? En fait je n’en sais rien mais j’en doute. Des bloggers célèbres viennent d’aborder le sujet à nouveau. Dans Techcrunch, il s’agit de Can Russia Build A Silicon Valley? par Vivek Wadhwa. Et dans l’Equity Kicker, cela devenait Building an ecosystem to rival Silicon Valley de Nic Brisbourne. J’ai réagi à ma manière:
Quel sujet! Quelque chose qui est discuté depuis à peu près… 35 ans (je veux dire comment copier la SV). Le fait que la discussion continue montre la complexité du problème. C’est un de mes sujets favoris depuis des années. Pour la beauté du débat (c’est entre autres ce à quoi servent les blogs, n’est ce pas?), laissez-moi jouer l’avocat du diable. En effet, en allant au bout des choses, je ne crois pas qu’il y aura jamais d’autre Silicon Valley. Par exemple dans son livre sur la SV, Kenney explique qu’il faut 5 ingrédients de base: des universités de très haut niveau (telles que Stanford et Berkeley dans la SV), une forte communauté d’investisseurs, des fournisseurs de service (légal, fiscal, comptables, marketing, PR, etc…), des professionnels de la high-tech (qui acceptent de quitter leur emploi dans des grosses sociétés telles qu’Intel, Cisco, Apple, MSFT, ou même Google aujourd’hui pour rejoindre la nouvelle vague) et pas le moindre des ingrédients une culture entrepreneuriale. Ce qui n’est pas facile à réunir… mais bien pire, je crois que la SV fut un accident, un monstre qui n’a jamais pu être reproduit. Saxenian a montré dans Regional Advantage que même la région de Boston a relativement échoué et le fait que Paul Graham ait complétement déménagé ycombinator de Boston vers la SV est un autre signe. En Europe, Sophia Antipolis fut la première expérience … en 1972 donc? Donc il faut une combinaison difficile à trouver d’ingrédients pour la recette et espérer que le four sera à la bonne température pendant un temps très, très long. Bien sûr je faisais l’avocat du diable et la situation n’est pas si désastreuse. Ainsi, il y a des raisons d’espérer: je ne suis pas convaincu que les états, ni même les institutions soient de bons innovateurs, mais ils peuvent être excellents pour stimuler la recherche. Ainsi l’argent public aux Etats-Unis a investi des milliards à travers les DARPA, NIH, DOE, etc, ce qui a considérablement aidé au développement de Stanford ou de Berkeley et à leurs classements dans les « rankings » à la mode. Et cela a aussi contribué à la création de l’Internet. Les investissements à long terme, voilà dans quoi les états sont efficaces (éducation, recherche, transport, …) Ensuite, oui, je crois qu’il faut créer des ponts avec la SV. C’est exactement ce qu’Israel, Taiwan, puis l’Inde et la Chine ont réussi avec leur diaspora. Les nations devraient inviter leur migrants expérimentés à revenir. Quand il aura le temps, Brin devrait aider la Russie ou Levchin l’Ukraine, ou même Grove la Hongrie. Je suis moins sûr de l’efficacité des avantages fiscaux, des moindres barrières légales et administratives et de leur role dans les années 50, 60 et 70, c’est à dire au commencement de la SV. En conclusion, oui, le sujet est et restera pour encore un moment un grand sujet.
Bien sûr ma réaction est moins importante que l’origine de ces posts: la Russie veut être plus innovante et a commandé une étude qui fait le bilan de quelques clusters high-tech. Le résultat est le rapport suivant: Yaroslavl Roadmap 10-15-20 (format pdf).
Rien de réellement nouveau dans ce rapport (surtout pour les experts de l’innovation), mais une très bonne analyse des USA, Israël, Finlande, Inde et Taiwan qui ont essayé, parfois réussi et souvent échoué. Les descriptions historiques, chronologiques sont riches en leçons. J’ai eu cette légère impression toutefois d’une plus grande importance accordée à l’infrastructure qu’à la culture. C’est mon biais habituel qui ressurgit! Il est bien sûr question de culture, mais les auteurs ont sans doute conscience que c’est l’ingrédient le plus difficile à inclure ou à créer dans le système. Si vous aimez le sujet, vous devriez télécharger et lire ce rapport et bâtir votre propre opinion.
Google est célèbre pour sa capacité à innover. Vous pouvez lire ma présentation (certes un peu ancienne) au format powerpoint, la Google Story. Un des points distinctifs de Google est le « maintenant célèbre temps libre de 20% » pour créer.
Le prix TR35 du MIT (qui récompense 35 jeunes innovateurs de moins de 35 ans) célèbre lui aussi cette capacité d’innovation de Google en incluant Wesley Chan dans ce groupe. Wesley Chan est un investisseur chez Google Ventures. Il est aussi celui qui a découvert et acquis l’équipe à l’origine de Google Analytics. Vous pouvez lire ce qu’en dit la MIT Technology Review dans ce document pdf .
J’ai extrait quelques phrases de Chan de ce document qui est très cohérent avec le Google des premières années. Le moteur de recherche a changé, des éléments de ses origines sont encore présents:
– Sans beaucoup d’argent et avec une très forte concurrence, ils ont prouvé qu’ils pouvaient non seulement survivre, mais aussi réussir.
– Les sceptiques chez Google remarquaient que Urchin n’était pas le leader ni le plus connu des 30 fournisseurs d’analyses considérés.
– C’était la meilleure équipe de fondateurs. Les grands fondateurs ont la compétence technique, la motivation et les qualités individuelles pour faire un produit à succès. […] Les grands fondateurs comprennent comment résoudre des problèmes inconnus jusque là et comment aller de l’avant. […] Quand je finance une société, je cherche des personnes avec le même style de qualités que celles qu’avaient les fondateur d’Urchin: des entrepreneurs extraordinaires qui peuvent bâtir des produits qui changent les règles du jeu.
Nic Brisbourne a récemment analysé les acquisitions de Google dans son blog, The Equity Kicker. Vous pouvez aussi les trouver sur Wikipedia. Si vous comparez Google aux acquisitions de Cisco, vous pouvez voir une certaine différence: Google a une tendance à acheter moins cher et (car) plus tôt. C’est uen stratégie plutôt intéressante (bien que Google semble payer plus cher ces derniers temps).
(Important) Post-Scriptum: à propos des TR35 du MIT, je me dois d’ajouter que pour la première fois, un innovateur de l’EPFL est aussi célébré en compagnie de Google: Jochen Mundinger est le fondateur de routeRank et j’ai la chance de le connaître. Jochen est un grand entrepreneur!
J’ai lu récemment un autre post de Fred Wilson sur le rôle des mentors, The CEO Mentor and Coach. Comme toujours, ses posts et les nombreux commentaires qui suivent sont intéressants. J’ajoute simplement une des plus belles descriptions de mentor que j’ai lues. Il s’agit de ce que Robert Noyce représentait pour Steve Jobs. Vous pourrez trouver tout le contenu dans le livre The Man Behind the Microchip de Leslie Berlin ou dans un compte-rendu qu’elle en a fait pour le Computer History Museum (fichier pdf – 6MB).
Voici donc ce qui est dit!
«Bob Noyce m’a pris sous son aile. J’étais jeune, dans ma vingtaine. Il était dans la cinquantaine. Il a essayé de me donner la configuration du terrain, de me donner un point de vue que je ne pouvais comprendre que partiellement. Vous ne pouvez pas vraiment comprendre ce qui se passe maintenant que si vous comprenez ce qui a précédé
« Quand Noyce a quitté la gestion quotidienne chez Intel en 1975, il tourna son attention vers la prochaine génération d’entrepreneurs high-tech. Voilà comment il a rencontré Jobs. » Noyce était pas attiré d’abord par le style hippie, « mais au fil du temps, ses sentiments au sujet d’Apple ont commencé à changer. Cela est dû, dans une large mesure, à Steve Jobs, qui a délibérément cherché Noyce comme mentor. (Jobs a également demandé Jerry Sanders et Andy Grove, s’il pouvait les prendre à déjeuner tous les trimestres et « utiliser votre matière grise »). « Steve apparaissait régulièrement à la maison sur sa moto » se rappelle Ann Bowers [l’épouse de Noyce] « Rapidement, ils disparaissaient dans le sous-sol, et discutaient projets. »
« Noyce répondait aux appels téléphoniques de Jobs – qui, invariablement, commençaient avec « J’ai réfléchi à ce que vous avez dit » ou « J’ai une idée » – même quand ces appels avaient lieu à minuit. À un certain moment, il confia à Bowers, « Si il appelle encore en retard, je vais le tuer », mais à chaque fois, il répondait au téléphone.
« Jobs admet que sa relation était presque plus filiale que professionnelle. « Les choses dont je me souviens de Bob sont des choses personnelles. Je me souviens qu’il m’a appris à mieux skier. Et il était très intéressé par – fasciné par – l’ordinateur personnel, et nous avons beaucoup parlé de cela. »
Voici une start-up dont j’entends de plus en plus parler par des canaux variés. Comme je ne suis pas un expert des technologies médicales, il n’est pas du tout étonnant que cette société (vieille de 15 ans et valant tout de même $10 milliards en bourse) m’ait échappée. Pour en savoir plus sur Intuitive Surgical, il y a son website ou le site answer.com. 15 ans d’âge?? Vous allez me dire que ce n’est plus une start-up. Mais elle en fut une sans aucun doute. Alors comme je fais souvent avec pareille société, j’ai étudié sa croissance et sa capitalisation lors de son entrée en bourse.
Ce qui est intéressant est que malgré une croissance exceptionnelle, son IPO ne fut pas un grand succès. Elle leva environ $45 millions à un prix par action qui n’est pas le typique $14 que l’on voit au Nasdaq: ici $9 seulement par action. Quand j’ai publié ce blog, l’action valait $275 (voir la courbe tout au bas de ce post).
Enfin Intuitive est basée entre autres sur des technologies développées dans des centres de recherche, qui furent licenciées par ces centres contre une participation en actions. Vous pouvez donc voir combien le MIT et SRI International obtinrent d’actions en échange de propriété intellectuelle.
J’ai souvent utilisé cette analogie dans mes présentations et cours. Fred Wilson l’emploie aussi dans un post récent, The Expanding Birthrate Of Web Startups.
Dans mes présensations, la slide est la suivante (vous pouvez lire la slide 61 du pdf en anglais que j’ai posté dans Start-Up, le livre: un résumé visuel):
Les voici à nouveau en texte plein:
– Les parents sont-ils des professionnels de l’éducation des enfants? alors pourquoi demande-t-on aux futurs entrepreneurs d’acquérir d’abord de l’expérience?
– Les parents vont-ils éternellement contrôler la destinée de leurs enfants? alors pourquoi les fondateurs ont-ils souvent l’angoisse de perdre le contrôle?
– Demande-t-on aux parents de céder le pouvoir de décision aux professionnels que sont les enseignants, les médecins? alors les fondateurs ne doivent-ils pas simplement s’entourer des meilleurs professionnels pour augmenter leurs chances de succès?
Une start-up est un bébé qui doit grandir et ses parents doivent l’aider à devenir adulte et bien sûr votre start-up est la plus belle au monde!
J’ajoute en général, je suis peut-être un peu vieux jeu, que je crois que les familles/entreprises monoparentales sont plus difficiles à vivre pour la progéniture alors trouvez-vous un partenaire, ne vous lancez pas seul dans l’aventure entrepreneuriale.
Wilson voit l’investisseur, et non pas l’entrepreneur, comme le parent. Poiur moi l’investisseur est un8e) ami(e), un mentor, un parrain/marraine. Mais voici des extraits des commentaires de son post.
– « I am committing to the care and feeding of the company until cash flow breakeven (the startup equivalent of adulthood) » (Wilson himself)
– « I worry like a parent with too many kids. Who is going to take care of all of these kids? » (Wilson again)
– « Parenting is a good way to put it. Unsure about the « pulling the plug » comparison though, doesn’t go very well with parenting! » (Loic Lemeur)
– « The super-angels and the angels, don’t try to play « parent ». They play friend. It’s a mutual benefit relationship, but the ultimate control is to the entrepreneur. Usually the friends and family who are excited about your seed round (when you leave their company), are not thinking about follow-on. » (Prasanna Sankaranarayanan)
-« do you think the « orphaned startups » will suffer because their « parent investors » remove themselves » (Adam Wexler)
-« an environment not unlike pre- or emerging-industrial third world nations. High infant mortality, the necessity of conserving scarce resources for those infants with provable indications that they CAN survive the initial impediments. It doesn’t mean that the parents love or value the survivors more, but rather that as a practical matter there are few options. […] if a ‘gifted child’ is to be sustained through the vagaries of infancy, then it’s important for both the company and the investor(s) to consider this up front. […] When, at the outset, it becomes clear that substantial investment in capital equipment, research and development, or extended operation at a loss is required if a ‘gifted child’ is to be sustained through the vagaries of infancy, then it’s important for both the company and the investor(s) to consider this up front. » (Rich Miller)
– « We make fun of parents today who enroll their kids in the right kindegarden so they can get into Princeton, Yale, Harvard, but perhaps they aren’t so wrong if we applied that logic to startups….what do you need to do as an early stage company to ‘get into the right school’ when you come of age? » (Dave Hendricks)
– « But that’s not good parenting… if you want your child/portfolio company to succeed long term, you’ve got to consider where the road will take you, because the easy road/early exit isn’t a lock and is usually a lot harder than you think » (Reece Pacheco)
– « History: birthrate without control produces malnourished kids. » (Agilandam)
– « Short answer: A lower % of these « kids » will make it to their 3rd birthday. » (Andy Swan)
– « I thought you were going to make a separate point, that there aren’t enough acquirers — Google is active, Microsoft, Yahoo and others much less so — to adopt all the kids who don’t go public. » (Glen Kelman)
– « If programs like Y Combinator are getting our smartest kids to start companies instead of going to law school, McKinsey etc then that’s going to lead to good things for our industry and our economy. » (Chris Dixon)
– « Also… you say that entrepreneurs should find a one or 2 VCs and have a long term relationship with them. Isn’t this true for VCs too? Doesn’t it make sense to have the same investors lead the company from birth to adulthood and not one VC for the « toddler » period, one of the « child », one of for the teen? If we take that analogy a little bit further, we know that foster kids who are taken from foster family to foster family usually don’t end up as « well » as the ones who get the same frame all along? » (Julien)
L’analogie a, je crois, pas mal de sens. Je vous laisse réagir….
C’est fait! Start-Up est disponible sur le Apple iBookstore pour iPad et iPhone et sur Amazon Kindle.
Mais comme il ne s’agit que de la version anglaise, je vous laisse aller sur le post en anglais.
Je rentre de vacances pour découvrir que le monde a changé! Avant ma coupure estivale, il y avait les business angels qui investissaient dans le premier tour jusque $1M environ et les VCs qui n’investissaient que rarement moins de $1-2M, et de plus en plus à partir du deuxième tour. Mais la frontière est devenue floue: il y a maintenant les « seed VCs » (dont Index seed est un dernier en date) et les Super Angels qui se font la compétition sur les mêmes territoires.
Si vous voulez en savoir plus vous trouverez de nombreux articles, essentiellement en anglais:
VCs et super Angels: la guerre pour les entrepreneurs qui est en fait la traduction de
VCs And Super Angels: The War For The Entrepreneur de Techcrunch.
Why Micro-VCs Are So Damn Friendly de Xconomy.
‘Super Angels’ Alight du WSJ.
Micro VCs Are all BFFs… Forever? par David Beisel.
Tout cela n’est pas si nouveau puisque Business Week relevait le phénomène dès mai 2009: ‘Super Angels’ Shake Up Venture Capital.
Et je ne dois pas oublier le blog de Fred Destin grâce à qui j’ai découvert tout cela: Super Angels, Lean VCs, Proto-Incubators, whatever. Focus on social contract. Il a aussi publié un post sur les European SuperAngels.
Alors tout cela est-il si révolutionnaire? Je ne suis pas trop convaincu, mais je suis peut-être si loin de ce monde que j’ai manqué ce changement. Ou bien le monde high-tech et du VC est dans une telle crise qu’il cherche de nouveaux modèles. Pourtant, il y a toujours eu de gros business angels, tels que Arthur Rock pour Intel et Apple, Andy Bechtolsheim pour Google et Magma, et Sequoia a financé Yahoo dès le début, alors quoi?
Il est vrai que les VCs ont des fonds de taille considérable, qui atteignent le milliard et investir mois de $1M devient un casse-tête, mais ils ont compris la faiblesse du modèle et ils reviennent au seed. Les entrepreneurs croient que les anges sont plus sympathiques, mais relisez mes posts sur la Tesla story ou sur Elon Musk.
Enfin, il y a des arguments intéressants comme le fait que les start-up dans le logiciel et l’internet ont moins besoin de capitaux que les start-up classiques et que ces entrepreneurs souhaitent se vendre à
Google pour $25M, ce qui n’est pas si mal, et du coup, ils n’ont peut-être plus besoin des VCs classiques. Au risque que la Silicon Valley ne produise plus de sociétés comme Google ou Apple. Alors il ne s’agit sans doute que d’un retour vers le futur…
Ce qui est intéressant dans l’annonce de l’entrée en bourse de Skype, au delà des commentaires déjà faits un peu partout, est la structure capitalistique de la société. J’espère qu’on en saura un peu plus bientôt car le document manque de détails. En attendant, voici les chiffres que j’ai réunis à partir du document S-1 en date du 9 août. C’est évidemment très différent de ce que j’avais mentionné dans mon post d’avril 2008.
Tout d’abord les investisseurs:
Ensuite la table de capitalisation avec pour hypothèse que Skype entre en bourse à la valeur payée lors de l’achat à eBay:
Je publierai plus de chiffres si ou quand la société entre en bourse…
Mon collègue et entrepreneur David Portabella vient de me mentionner le point de vue de Conwaysur ses investissements. Conwayest célèbre pour être un business angel qui a investi dans AskJeeves, Google et Paypal.
En résumé:
– Entre 1997 et 2001, 77% de ses investissements ont échoué. Depuis 2002, le taux d’échec est passé 40%.
– Les entrepreneurs ont 66% de chance de réussir dans une start-up s’il s’agit de leur deuxième.
– Il y a une erreur à considérer que “tous les 10 ans, nous avons un Google.” “Ce n’est pas vrai,” car il pense que cela ce fait à un rythme beaucoup plus rapide.
Si je suis d’accord avec les constatations que les échecs sont courants et que les succès ne sont pas rares, je suis moins convaincu que les entrepreneurs en série soient meilleurs que les autres. J’ai de solides données sur des entrepreneurs diplômés de Stanford qui ne m’indiquent pas pareil taux de succès. Je publierai ces résultats dans un avenir encore indéterminé…